Être plus aérodynamique en triathlon repose sur des principes de mécanique des fluides et de biomécanique, qui permettent de réduire la traînée aérodynamique et d'améliorer l'efficacité énergétique. Voici une analyse scientifique des facteurs influençant l'aérodynamisme en triathlon, notamment en cyclisme et en course à pied.
L'équation fondamentale de la résistance de l'air est donnée par :
Fd = (1/2) * Cd * A * ρ * v^2
L'objectif est donc de minimiser CdA soit en réduisant Cd (meilleure pénétration dans l'air), soit en réduisant A (surface frontale plus petite).
La position aérodynamique sur le vélo est le facteur le plus déterminant en triathlon, car plus de 80 % de la résistance totale provient de l'athlète et non du vélo lui-même.
Facteurs clés :
Réduction de la surface frontale (A)
Réduction du coefficient de traînée (Cd)
Effets biomécaniques et compromis physiologiques
Vélo et Composants
Textile et Combinaison
Même si la traînée aérodynamique en course à pied est moins impactante qu'en cyclisme, elle devient significative à des vitesses supérieures à 15 km/h.
En natation, la résistance au déplacement suit la loi de la traînée hydrodynamique :
Fd = (1/2) * Cd * A * ρ * v^2
mais avec une densité de l’eau (ρ) 800 fois supérieure à celle de l’air. Ici, la réduction de Cd passe par :
Pour être plus aérodynamique en triathlon, il faut travailler sur plusieurs axes :
✅ Position cycliste optimisée : dos plat, bras en parallèle, tête basse.
✅ Matériel performant : cadre profilé, roues aérodynamiques, casque contre-la-montre.
✅ Vêtements techniques : combinaison ajustée, tissus réduisant les turbulences.
✅ Gestion de la course à pied : limiter la résistance en optimisant la posture et les vêtements.
✅ Optimisation de la natation : hydrodynamisme maximal via la position et les équipements.
En combinant ces éléments, on maximise l'efficacité énergétique et on réduit la dépense inutile d'énergie due aux résistances extérieures.