La périodisation est l'un des aspects les plus importants d'un plan d'entraînement. Il s'agit de diviser l'entraînement en cycles (microcycles, mésocycles, macrocycles) afin de maximiser les performances tout en réduisant les risques de surentraînement.
L'objectif est de progresser en intensité et volume de manière progressive, puis d'intégrer une phase de récupération avant des compétitions importantes.
Les trois disciplines du triathlon (natation, vélo, course à pied) exigent des stratégies spécifiques d'entraînement pour chaque modalité, tout en intégrant des éléments de renforcement global.
Les zones d’intensité permettent de cibler des systèmes physiologiques spécifiques. Voici les principales zones :
Les plans d’entraînement intègrent une variation des intensités et des durées d’effort pour cibler l’amélioration de l’endurance générale et la capacité à maintenir une intensité élevée pendant toute la durée de l’épreuve.
L’entraînement croisé (intégrer de la natation, du vélo et de la course dans un même entraînement ou au cours de la semaine) est essentiel pour améliorer la coordination entre les différentes disciplines et la transition entre elles. Il aide à éviter la monotonie et la surutilisation d'un seul groupe musculaire.
Les transitions sont également un point clé : travailler spécifiquement les transitions natation/ vélo (T1) et vélo/ course à pied (T2) est crucial pour éviter un "effondrement" après la transition et maximiser l'efficacité.
La récupération active, qui consiste à intégrer des jours de repos ou des entraînements légers (en zone 1), est cruciale pour permettre la réparation des tissus musculaires et l'adaptation.
La nutrition joue un rôle clé dans le triathlon, en particulier dans les longues distances où les réserves énergétiques peuvent être sollicitées de manière intense. L'entraînement spécifique à la nutrition vise à déterminer le bon équilibre entre hydrates de carbone, protéines et graisses à consommer avant, pendant et après l'effort.
Les aspects mentaux du triathlon sont aussi importants. La gestion de la fatigue, des douleurs, des conditions imprévues (météo, terrain) et la capacité à se concentrer pendant des périodes prolongées sont des éléments à travailler. Des séances de visualisation, de gestion du stress et de motivation sont souvent incluses dans l’entraînement.
Un plan d'entraînement efficace pour le triathlon doit être soigneusement équilibré entre les trois disciplines, avec des phases spécifiques de renforcement, d’intensification et de récupération. L’entraînement doit tenir compte des réponses physiologiques (endurance aérobie, tolérance à l’acide lactique, puissance musculaire) tout en intégrant des stratégies de nutrition et de préparation mentale pour optimiser la performance le jour de la course.